Rencontres en Guyane (90 mn)
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Non la Guyane n’est pas une île !
Mais alors, qu’est-ce que c’est ?
Le documentaire de Xavier Gayan, Rencontres en Guyane, souligne la difficulté à définir ce territoire. Tourné quelques années avant la crise du printemps 2017, il donne la parole à ses habitants, témoignant ainsi d'identités plurielles. Mais l’espoir de voir ce melting-pot devenir une richesse se heurte à la complexité des relations inter communautaires.
Avec en toile de fond le Carnaval qui s’étend sur deux mois et demi, le film dépeint aussi les traditions machistes de certaines ethnies et les difficultés des relations hommes-femmes.
On sent poindre, au fil des rencontres, la crise à venir.
« Un film qui nous décentre, en donnant la parole à des habitants de Guyane, longtemps uniquement connu pour son bagne. Cela ressemble beaucoup à des discussions de comptoir, avec la violence qui va avec. Un instantané nécessaire, encore une fois, pour mieux appréhender la complexité humaine. » La lettre cinéma de la Ligue de l'Enseignement
« Xavier Gayan fait entrer le spectateur en Guyane comme par effraction, à l’image du réfugié de la première séquence, arrivé clandestinement par bateau. La deuxième séquence enfonce le clou ; c’est le carnaval et la plupart des danseurs sont masqués, façon de plaisanter avec l’idée de à quoi ressemble, finalement, un Guyanais. Pas à un Français..., à en croire l’anecdote contée par un Guyanais qui, lorsqu’il vivait en métropole, était félicité pour sa bonne intégration et son apprentissage rapide de la langue ?! Si on parle évidemment français en Guyane, on y parle aussi le créole et les langues amérindiennes, le tout influencé par le portugais du Brésil voisin. Une société métissée. Xavier Gayan interroge des individus, mais aussi des groupes. Des amis, des bandes, des copines, un couple – des entretiens qui offrent des dynamiques différentes. Sous des dehors amènes, les discussions finissent presque toujours par révéler de la xénophobie, voire de la violence, et puis bientôt de la misère et du sous-développement. Théoriquement festif – c’est à nouveau le carnaval –, l’embrasement de quelques arbres au dernier plan du film est comme la métaphore de l’arrivée de la crise sociale du printemps dernier. Une crise sociale qui se double de la crise d’identité d’une société méconnue et ignorée par la métropole. » Éric Derobert - Positif
Article de Jacques Mandelbaum du journal Le Monde : cliquez ici
Article du site froogy’s delight : cliquez ici
Version française - DVD Pal Multizones
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Communautés - Guyane - Société française - identités - territoire d’outre-mer

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